9ème épisode : “La Commune me semble perdre trop de temps avec des bagatelles et des querelles personnelles.”
Une des principales préoccupations des Communards en avril/mai : la destruction de la Colonne Vendôme. Nous avons fini l’épisode précédent avec une situation de guerre civile dans laquelle : - les Versaillais - l’Assemblée rurale et le gouvernement quasi-dictatorial de Thiers - se montrent unis dans la volonté d’écraser la Commune. Thiers a pour mission de mettre fin au mouvement prolétaire, et pour longtemps. Il sait que les ruraux envisagent de se débarrasser de lui une fois accompli le nettoyage de Belleville et de Montmartre. Dans ces conditions, sa politique est de retarder le plus possible l’assaut : « Prolonger la lutte est donc pour l’infortuné vieillard le seul moyen de retarder son agonie dictatoriale. [1] Il mène ainsi une guerre d’usure, consistant à détruire les forts et fortification de Paris à l’Ouest et au Sud de Paris pour permettre l’entrée des forces régulières qui, au fil du temps et des versements de l’indemnité de guerre due aux Allemands, augmentent